Le transport maritime se porte bien, mais il coûte de plus en plus cher ! C’est ce que souligne le rapport sur le transport maritime publié jeudi 18 novembre par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) et commenté par Julien Bouissou dans Le Monde. Si, Covid-19 oblige, le volume global du transport maritime a baissé de 3,8 % en 2020, certains secteurs résistent. « Le transport de vrac, notamment de céréales de charbon et minerais de fer, a progressé de 1,3 %. Le volume devrait rebondir de 4,3 % en 2021» calcule le journaliste. Toutefois, avec une multiplication par 5 du prix de transport d’un conteneur depuis 2019, le transport maritime risque de contribuer à l’inflation générale des prix à l’importation de 11 % et des prix à la consommation de 1,5 % à l’échelle mondiale. Si à court terme, la pénurie de conteneurs et la congestion des ports sont de bonnes nouvelles pour l’économie portuaire, elle assombrissent les perspectives des économies insulaires et des pays pauvres qui pourront moins facilement exporter leurs productions à faible valeur ajoutée. Cette configuration impose surtout un changement de paradigme, estime la Cnuced : « Les entreprises, en particulier dans l’automobile, l’informatique et l’électronique, cherchent à rapprocher les lieux de production et de consommation. » Vous avez dit relocalisation ?