« La plus grande usine au monde d’hydrogène décarboné ! » C’est par ces mots que le ministre de l’économie Bruno Le Maire a annoncé le soutien de l’État au projet d’électrolyseur de l’entreprise Air Liquide au cours d’un déplacement à Port-Jérôme-su-Seine, le 8 mars. Le ministre a promis une participation à hauteur de 200 millions pour « le projet « Normand’Hy » qui prévoit la création d’une usine de production d’hydrogène alimentée par de l’énergie verte », rapporte France Bleu Normandie. Objectif : mettre en service à l’horizon 2025 le premier réseau d’hydrogène bas carbone au monde qui alimentera tout le bassin industriel normand des bords de Seine en mobilisant trois usines : deux sur Port-Jérôme et une sur Gonfreville l’Orcher. 

L’usine de production d’hydrogène vert repose sur un électrolyseur « PEM » (Proton Exchange Membrane pour « Membrane échangeuse de protons »), qui vise à séparer la molécule d’eau (H2O) en ayant recours à de l’électricité d’origine renouvelable. La séparation de la molécule d’eau donne la molécule d’hydrogène, nouveau Graal énergétique…