IKEA vient d’annoncer le choix de la Seine pour approvisionner ses magasins. Le fabricant de meubles suédois rejoint ainsi Franprix, qui livre quotidiennement ses 300 magasins parisiens par voie fluviale depuis 2012. D’autres groupes comme Lyreco ou Paprec mènent également des expérimentations de logistique fluviale.
L’objectif est de desservir la métropole Parisienne et même le centre-ville au plus près des consommateurs, en limitant les nuisances pour la collectivité (pollutions, congestion routière, bruit…). Une nouvelle génération de bateaux comme le bateau logistique « FLUDIS » véritable entrepôt mobile fluvial ou « ZULU » bateau auto-déchargeant de Blue Line Logistics (filiale de CFT), plus performants écologiquement et conçus pour des livraisons en centre-ville, a fait son apparition pour répondre aux nouvelles attentes des chargeurs et de la société.
Dans la perspective des JO 2024, VNF a signé une convention de partenariat avec la SOLIDEO (société de livraison des ouvrages olympiques) pour favoriser le recours à la logistique fluviale dans la construction du Village des athlètes. Avec l’approvisionnement en matériaux de construction et l’évacuation des déblais des chantiers, le fluvial participera à l’ambition de faire de ces Jeux un accélérateur de la transition écologique, en limitant au maximum le nombre de camions et en maitrisant les délais de livraison. Au moins 500 000 tonnes de déblais à évacuer pour la construction du Village soit 50 000 camions en moins sur les routes d’Ile-de-France Au total, les chantiers olympiques devraient générer 1 million de tonnes de trafic fluvial
Mais le transport fluvial fonctionne dans les deux sens : En 2019, plus d’1 million de tonnes de déblais des déblais des chantiers du Grand Paris Express et 200 000 tonnes de terre des travaux d’EOLE ont ainsi été évacuées par voie fluviale